• Ceci date au moins de 2017.

    Inlassablement [UNDERTALE]

    Tout se répète. Encore et encore. Tout recommence. Tout n'est qu'éphémère, tout finit par disparaître. Sans laisser de trace. Tout finit par être oublié. Et tout recommence, tout se répète. Inlassablement. Comme si le temps s'arrêtait, juste pour reculer. Encore et encore. Sans jamais s'arrêter. Tu détestes ça. Tu détestes sentir ce vide dans ton esprit. Tu méprises cette sensation de tomber dans un trou sans fin. C'est comme ça depuis le premier enfant. Depuis la première humaine. La destruction n'a été que croissante, et les reset n'en étaient que la conséquences. Tu te rassures en te disant que seul toi te souviens de tout ça. Mais les souvenirs laissent des marques. Des marques indélébiles. Comme au fer rouge. Les terres de l'Underground ont été Rougi trop souvent. Elle se rougi les mains. Pour tout recommencer. Et tout se répète. Encore et encore.

    Inlassablement.

    Encore une fois. Tu es là. Tu sens les faibles rayons lumineux se refléter contre ton crâne blanc et lisse. Tu regarde les flocons de neige tomber. Tu observes ce corps de squelette. Encore une fois. Tu l'attends. Tu attends la gamine. Tu attends de la voir une nouvelle fois fouler la neige de Snowdin. Elle arrive enfin. Tu te lèves. Ton corps semble se briser, comme si c'était pour lui un effort considérable. Un effort aussi considérables que celui de se souvenir des autres times lines. L'enfant s'avance dans la neige, tu le suis. L'Humaine tient un couteau dans sa main droite. Il est recouvert d'immondes traces grises gluantes. La lame est recouverte du sang de monstres. Ton sourire se glace en songeant qu'une nouvelle fois, la femme aux ruines est certainement morte. Tuée de sang froid par ce monstre.

    Ta mémoire te dicte de ne pas l'appeler l'Humaine. Car les humains sont des monstres, d'abominables monstres. Cette espèce ne fait que s'autodétruire. Au fond, temps mieux. Si même un humain se voit haïr sa propre race, c'est qu'il n'y a plus rien à faire. Cependant, il y a une exception. Tu ne sais pas pourquoi. Tu ne te souviens pas. Tu n'as même plus envie d'essayer de te souvenir. C'est trop difficile de se souvenir des jours heureux. Même ton passé, tu l'as oublié. Comment ton frère est mort. La guerre entre Humains et Monstres. L'enfant du bien. Et sa route pacifiste. L'Humaine qui a sauver l'Underground. Tu as oublier son nom. Quoi que tu fasses. Quoi que tu dises. Tu ne t'en souviens pas. Et tu ne t'en souviendras jamais. Car tu ne veux pas t'en souvenir. Pour accomplir ton jugement, tu dois être rempli de rancœur envers cet Humaine. Car celle qui a sauver, et celle qui a détruit, ne sont qu'une seule et même personne. Tu le sais. Mais tu ne peux dire pourquoi. Tu fais confiance à ton instinct. Car il est plus fort que ta mémoire.

    L'Humaine se retourne. Mais tu n'es qu'une ombre derrière elle. Elle continue son ascension. Elle te dégoute. Cet air figé. Glacial. Alors qu'elle vient de commettre un abominable meurtre. Tu penses tout bas ce que tu aimerais crier au grand jour, ce que tu aimerais cracher au visage de cette meurtrière. Tu étais elle. Ce qui prouve que j'avais raison. Les Humains sont des monstres. Si nous sommes des monstres, alors ce terme change de sens. Tu sens la colère t'envahir. Peu à peu. Tu es juste derrière elle. Elle ne se douterait pas que tu l'attaquerais. Mais ce n'est pas l'heur. L'heur de ton jugement vendra. Tu enfournes tes mains dans tes poches en songeant à ta délicieuse vengeance. Bone chance kiddo. Ton sourire s'élargie. Ce sourire rempli de malice, ce sourire que tu sens accroché à ton visage depuis tellement longtemps que tu t'es mis à le haïr. Mais dans un sens. Tu aimes bonecoup ce sourire. Cra c'est ce sourire dévastateur qui est l'emblème de ta vengeance, de ce que tu es, de qui tu es et de qui tu seras.

    Ca y est. L'enfant c'est arrêtée. Tu t'arrêtes toi aussi. Juste derrière elle. Tu dis d'un ton glacial. Glissant le présent pour ton amie perdue dans ta main squelettique et aussi glaciale qu'un glacier.

    « - Humain. Ne sais-tu donc pas comment saluer un nouvel ami ? T- »

    Comme tu l'avais prévu, l'humaine se retourne avant même que tu ai achevé ta phrase. Tu feins la surprise. Elle serre tes doigts dans sa paume si froide. Un léger souvenir d'une poignée bien chaude et d'un grand sourire te remonte aux orbites. Tes orbites vides et noir, mis à part ses deux fines lumières. Ses fines lumières brûlantes. Brûlantes de détermination.

    Le bruit de pet retenti. Ton sourire s'élargit. Ses lèvres ne montrent pas un mince sourire. Sans surprise, tu constate que sa main est glacée, répugnante. Décontenancé, tu lâches sa main dégoulinante de sang de monstre. Certainement aussi celui de la femme des ruines. Comme vous l'avez prévu tout les deux, tu lui indique Snowdin. Encore une fois, tu es tenté d'avertir Papyrus. Mais tu ne le peux pas. Car ton frère doit mourir. Et cette idée te répugne. Le diable au corps, tu pourrais presque te mettre à courir. Presque. Tu restes à la traine, ressassent ce qu'il va se passer. Inlassablement.

    Papyrus va arriver. L'humaine aussi. Tu lui proposeras de se cacher derrière la lampe. En général, cette idée t'aurais fais rire. Mais tu sais qu'elle refusera. Même si l'idée d'une petite fille cachée derrière cette lampe peu conventionnelle reste agrippée à ta rétine. Une nouvelle fois, tu as vu juste. La gamine a catégoriquement refuser de se cacher, et cette fois encore, Papyrus ne l'a même pas remarquée. Les cri presque hystériques de ton frère te faisaient rire en un temps révolu. Maintenant ils ne font que renforcer ta fainéantise. La fainéantise derrière laquelle tu te caches car tu as abandonner l'idée d'avancer. Tu sais que tu as raison d'agir ainsi. Car tout ne fait que se répéter. Encore et encore. Tout se répète. Tu as abandonner depuis tout ses reset, et tu détestes ça. Sans savoir pourquoi, tu sais que le temps peut être réécrit, tu en es convaincu. Au début, tu essayais. Puis tu as arrêter.

    Ca y est. Le grand squelette est parti. Il ne l'a même pas vue. Encore une fois. La gamine poursuit son sombre chemin. Elle massacre tout ce qu'elle voit. Tu la suis de loin. En silence, tu l'observes, tu vois son LOVE augmenter, son EXP aussi. Elle tue de plus en plus. Peu à peu, son air macabre devient un glacial mur de pierre. Comme si elle ne ressentait rien. Mais tu sais qu'après, elle s'y prendra à aimer ça. Tuer. Elle aimera se couvrir les mains de sang. Du sang de ton frère, de tes amis, de ses propres amis. Se souvient elle de ce temps ? Est-elle un monstre à se point ? Elle arrive au chien qui attaque tout ce qu'il voit bouger. Comme tu t'y attends, elle le tue de sang froid. Elle tue aussi le GreatDog. Le soldat canidé aussi. Celui qui ne demande que des caresses, elle l'a tué. Tu la vois arriver à Dogami et Dogessa. Cette fois encore, elle les tue tout les deux sang pitié. Les deux chiens meurent main dans la main. Elle enjambe les cadavres. Tu les fixes disparaître dans un nuage de fumée. Et tu continues de suivre la gamine.

    Tout les pièges sont désactivés. Ton frère se pose des questions. Toi aussi. Tu ne sais toujours pas pourquoi. Un jours tu devrais voir qui fait ça. Qui sait, ça pourrait sauver l'histoire de l'Underground. L'Humaine est sur le pont, face à Papyrus et toi. Tu observes du coin de l'œil ton frère expliquer son piège. Le lance flamme, le chien, la lance, les piques, tout y est. Il y mets toute son énergie. Mais je vois qu'il commence à avoir peur de cette créature. Tu te dis qu'il ne vaut peut-être mieux pas l'appeler l'Humaine. Car tu as encore le souvenir de la gamine qui elle, était apparemment humaine. Mais Sans, tu te trompes. Frisk n'est pas humaine. C'est Chara qui l'est. Les monstres, ce sont les humains, pas vous.

    Comme prévu. Le piège ne fonctionne pas. Papyrus s'en va. C'est ton moment. L'enfant s'approche de toi. Tu t'adresses à elle en laissant ton visage exprimer toute ta colère et ta hâte au jugement. Tu lui dis d'une voix claire et qui fait froid dans le dos.

    « - Continues comme ça. Et tu vas passer un très mauvais moment. »

    La gamine s'en va, sans même te regarder. Mais tu vois un léger sourire sur son visage. Ca y est. Ca a commencé. Bientôt, il ne te sera plus possible de revenir en arrière gamine. Songes-tu en continuant de suivre l'enfant tombée.

    Ca y est. C'est le moment du combat contre Papyrus. Tu veux t'imprégner de chaque images de cette horreur afin de mieux tenir le coup de ton prochain jugement et faire l'impasse sur les anciens souvenirs de l'enfant. Papyrus... Fidèle à lui même. Il épargne l'enfant dont tu as oublié le nom. En récompense. Il se fait assassiner par un monstre sans pitié. La gamine s'en va. Son tee-shirt rayé et son couteau sont imprégnés une nouvelle fois du sang de ton frère. La colère continue de monter en toi. Bientôt, ton jugement lancera sa déferlante contre cet assassin. Lets go to the Brotherkiller. Songes-tu en continuant de suivre le vrai monstre. Elle traverse Waterfall. Dans cet endroit sublime, est encore une fois déversé le sang de tant de monstre que tu en as la nausée. Maintenant, chaque rencontre laisse sur le visage de cette créature un sourire macabre. Au tours de Undyne. Elle échappe à sa poursuivante une fois. Une deuxième fois. Puis le petit monstre arrive. L'enfant tremble de peur face à la créature sans Âme qui se tient en face de lui, avec se sourire béat scotché sur le visage. Elle essaye de tuer cet enfant. Mais c'est l'héroïne qu'elle attaque.

    La femme poisson (j'ai l'impression de parler de One Peace c'pas grave XD) devrait mourir. Mais elle est déterminée. Et survit. Encore une fois. Undyne the Undying déchaine toute sa puissance sur le monstre. En vain. Elle fini par s'épuiser. Sa détermination a eu raison de son corps. Et tel une bougie, elle fond de toute part. Et L'enfant du mal s'en va, laissant Undyne mourir. Tu continues de la suivre. Après le noyau, c'est à ton tours de montrer toute l'étendue de ta puissance. Tu empruntes un de tes fameux passages secrets pour arriver à ce couloir doré. Ce couloir où un nombre incalculable de fois, le sang de la meurtrière a été versé encore et encore jusqu'à ce que ca soit ton propre sang, ta propre détermination qui se déverse sur le sol. Tu vas bientôt entendre à nouveau cette musique. Cette musique... Elle a tourbillonner des dizaines et des dizaines de fois dans ta tête, sans jamais s'arrêter. Encore et encore, elle c'est jouée à l'intérieur de ton crâne, tu pourrais jurer qu'elle c'est mélangée à ton ADN. Inlassablement.

    Ca y est. Elle est là. Ton sourire s'écorche. C'est enfin TON moment. Tu vas enfin pouvoir faire, encore une fois, ta vengeance. Tu prononces ton discourt habituel, avec ce grand sourire, tes mains engouffrées au plus profond de tes poches. Plus tu lui parles. Plus tu la hais. Tu te fiches d'avoir son sang sur les mains. Elle en a beaucoup plus que toi.

    « - heya. T'as pas chômé hein ? ... J'ai une question pour toi. Est-ce que tu penses que la pire des personnes puisse changer ? Que n'importe qui peut être une bonne personne, si elle essaie ? heh heh heh heh... D'accord. J'ai une meilleur question. Est-ce que tu veux passer un mauvais moment ? Parce que si tu fais encore un pas. Tu na vas VRAIMENT pas aimer ce qui va se passer. Comme tu t'y attendais, elle c'est avancée d'un pas vers toi. Bien. Désolé Old Lady. Voilà pourquoi je ne fais jamais de promesse »

    Le combat se lance. La musique se lance encore une fois. Tout est presque fini. Tu es gagné d'une force nouvelle. La rage. La folie de la vengeance.

    « - Il fait un temps magnifique dehors. Les oiseaux chantent, les fleurs éclosent. Dans un jours comme ça, les enfants comme toi. Tu craches presque ses derniers mots, tes pupilles disparaissent dans le néant tandis que tu prononces ses ultimes mots. Doivent brûler en enfer » Maintenant ça commence, tu lances ta première déferlante, ton œil gauche brûle de cyan et de doré. De toute parts, l'enfant est assaillie par tes coups, ta main gauche envoie tout ce dont elle est capable. Les gaster Blaster envoient leurs flammes dévastatrices. Première mort. Alors qu'elle doit choisir, tu espère au fond de toi qu'elle lancera un autre reset, que tout recommencera, et qu'elle ne reviendra pas. Tu souhaites qu'elle s'en aille et ne revienne jamais. Même l'humaine qui jadis fût ton amie.

    Elle revient. Tu l'attendais. Tu savais qu'elle ne lancerait pas le reset. Après une ou deux boutades, c'est reparti. Tu l'assailles de toute parts. Deuxième mort.

    Les morts et les sauvegardes ne cessent de continuer, elle revient à chaque fois et à chaque fois tu l'attend de pied ferme. Encore une fois, le combat sembler durer des heures, une éternité. Au début, elle semblait énervée que tu lui vole ses points de vie. Puis ça l'a fait rire. Elle riait aux éclats de mourir encore et encore. Elle cédait à nouveau à la folie. Comme à chaque fois. Jusqu'à ton attaque spéciale. Jusqu'à ce que tu ne puisses plus esquiver ses coups. Jusqu'à ce que ton squelette soit trop lourd pour tes jambes. La dernière ligne droite. Tu es épuisé. Mais elle aussi. Elle est folle. Mais épuisée. Son rire hystérique se mélange à son souffle haletant. Elle rit si fort que tu vois sa cage thoracique se secouer dans de violents spasmes incontrôlés. Cette gamine fait décidément froid aux os... Ca y est, elle arrive. Mais cette fois. Tu n'avais pas prévu ça. Son visage. Elle ne rit plus. Elle semble à peine tenir debout. Oui elle est bien épuisée. C'est à peine si elle arrive à respirer. C'est à elle d'attaquer. Mais tu n'avais jamais vu ça, depuis tout ses reset, depuis tout ce temps, depuis la première fois où tout recommence, tu n'avais jamais vu ça. Tu veux voir ce qu'elle fait. Tes pupilles recommencent à briller. Tes mains sont dans tes poches, mais tu es prêt à esquiver. Elle titube vers toi. Ses yeux sont cachés par ses courts cheveux bruns. Cette fois, son corps ne tremble pas de folie. Mais de peur. Elle a peur que tu ne la tue. Pourquoi ?

    Au fond de toi, tu le sais. Mais tu ne veux pas l'admettre. Tu ne veux admettre que cet enfant est redevenu ce qu'elle était. Elle lève ses yeux vers toi. Ils sont écarquillés. Son corps se raidit. Elle s'attend à recevoir ta déferlante.

    « - Je... Sans... »

    C'est la première fois que tu entends sa voix. Mais un lointain souvenir te dicte que tu l'as déjà entendue. Avant que tu n'ai pus faire quoique ce soit, les larmes se mettent à ruisseler sur le visage de la gamine. Elle tombe à genoux. Tu restes où tu es. Comme pétrifié, tu ne sais pas quoi faire, et apparemment elle non plus. Cependant, elle t'épargne. C'est maintenant à toi d'agir.

    « - Je suis désolée. Je suis désolée. »

    Sanglote l'humaine tandis que tes pupilles disparaissent à nouveau. Tu sais ce que tu dois faire. Tu t'avances vers celle dont les souvenirs te reviennent massivement. Ses souvenirs oubliés. Ses souvenirs... Heureux. Papyrus heureux avec ses spaghettis et ses pièges, vivant, l'enfant et sa gentillesse, ta rencontre avec la femme des ruines... Toriel. Ca y est, tu te souviens de son nom. Elle s'appelle Toriel. Tu te souviens de tout. Du rendez-vous qu'elle avait eu avec Papyrus. Les fleures d'écho, quand la gamine est devenue amie avec Undyne après avoir été poursuivie par celle-ci. Tu te souviens de tout. Même d'Asriel. Frisk. Tu te souviens de son nom désormais. Cet gamine s'appelle Frisk.

    Plus tu t'approches, plus la gamine se crispe, tu sembles la terroriser. A-t-elle vu les meurtres qu'elle a engendrés ? Tu décides de lui poser la question.

    « - Kiddo. Tu te souviens ? Papyrus, Undyne, Toriel, Asgore, Flowey, tout ses monstres sur ton passage, même moi. Tu souviens tu nous avoir- » Tu n'as pas besoin d'allez plus loin. Tu comprends tout à son expression. Lorsque tu as prononcer tout les noms, elle a laisser échapper un sourire nostalgique. Qui c'est vite évaporer. Sa lèvre c'est mise à trembler et elle a pleurer de plus belle. Tu as tout compris. Tu sais ce qu'il te reste à faire. Il ne lui reste que 20 points de vie. Comme si elle n'avait jamais gagner d'expérience. Mais son corps est toujours recouvert de sang. Du sang de ceux qu'elle aimait. Elle devra vivre avec sa toute sa vie. Alors autant qu'ils reviennent. Et qu'elle les libèrent. Là, c'est à toi d'agir, mais après, les décisions lui reviendront à elle. D'un mouvement de la main, tu transformes son âme. Elle tressailli. Tu baisses la tête, et lance une dernière déferlante. Elle ne résiste même pas. Elle meure en un seul et unique coup. Tes os la transpercent de part en part, son sang jaillis mais elle perd immédiatement conscience. Frisk tombe sur le sol. Morte.

    De son écran de game over, tu sais qu'elle t'entend. "Kiddo, reset. Juste une dernière fois. Recommence ce que tu as fais lorsque nous étions tous amis. Libère nous. Tout les choix te reviennent, tout est entre tes mains" Entre les mains d'une enfant de maximum dix ans. Quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle espère, elle ne pourra pas vivre avec des milliers et des milliers de meurtres sur la conscience. Tu te mets à tourner en rond, en carrer, en triangle, tu t'amuses à former des os avec tes pas en attendant le moment fatidique.

    Tout se répète. Une dernière fois. Tu es de retour à Snowdin. Le temps est claire. Papyrus est là, il prépare des spaghettis. Pour le petit déjeuné... Tu sors, tu as hâte de voir si tu as fais le bon choix. Si elle a fait le bon choix. Le temps peut-il être réécrit ? Songes-tu en marchant dans la neige meuble. Il n'y a pas de soleil, mais pourtant la neige semble plus fraiche, plus lumineuse, moins sale.

    Tu as ta réponse. Lorsque les portes s'ouvrent. Toriel est là, elle serre Frisk dans ses bras. Le temps peut être réécrit. Tu la suis, elle semble avoir oublié que tu es là. Pour la première fois depuis très longtemps, tu ne sais pas ce qu'il va se passer. Et tu aimes ça. La gamine se stoppe, tu redis ta phrase. La phrase que tu dis à chacunes de vos rencontres. Elle se retourne en te laissant finir ta phrase, ce qui t'indique qu'elle ne sait pas ce qu'il va se passer. Elle serre ta main. Le bruit de pet retenti. Un grand sourire se dessiner sur son visage. Tu entends ce petit rire étouffé. Ce rire qui signifie : "Ne rigole pas, ne rigole pas, surtout, NE RIGOLE PAS". Finalement, elle éclate de rire. Toi aussi. "Le vieux truc du coussin péteur caché dans la main, c'est TOUJOURS drôle! " Clame-tu tandis qu'elle approuve d'un vigoureux signe de la tête. Le cauchemar est fini. Peut-être. C'est Frisk elle même qui répond à ta dernière question.

    « - Non Sans. Je ne reset pas après cette run pacifiste. » Tu souris et lui montre ton pouce en signe d'approbatone. (Oui c'est fait exprès, j'ai mélanger skeleton et approbation :rip:). L'aventure se poursuit, et tu ne sais plus ce qu'il va se passer ensuite. Ce qui te donne une énergie nouvelle : l'espoir.


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  • Le rouge, c'est ce liquide qui coule dans tes veines, ce liquide qui tombe sur le sol parfois, qui ruisselle trop souvent entre les doigts, cette substance qui tache les vêtements et fait pleurer, qui fait parfois peur. Ces atomes d'oxygène, ces globules rouges et blancs, son plasma, ses nutriments, qui te permettent de vivre. Il brille d'une rare intensité sur le sol plus ou moins meuble. C'est cette couleur qui s'entraperçoit dans tes yeux lorsque la colère les fait brûler d'un brasier d'émotions. C'est la couleur de l'un des deux organes les plus importants. C'est ça, le rouge.

    Le noir, c'est cette sensation de vide, ces ténèbres qui embaument le cœur et laissent les sentiments s'en allez pour un futur proche ou non. C'est ta prunelle, Ce sont tes cauchemars, ce sont tes peurs, ce sont tes secrets les plus enfouis. Tu sais, ces secrets que tu gardes au fond de toi, ces secrets qui te détruisent de l'intérieur si tu y penses, ces secrets que tu ne voudrais jamais revivre, quitte à tout perdre. Ces choses qui t'ont détruite ou détruit. L'inverse de ce qui t'a fait avancer, l'inverse de ce qui t'a reconstruite ou reconstruit. C'est ça le noir.

    Le rouge et le Noir, deux couleurs  aussi belles que terrifiantes, aussi détestables qu'admirables. Les deux luisent de souvenirs et de moments passés, ils brillent dans le bleu glacial de ces yeux. La froideur de la nuit, la noirceur de la vengeance, l'effroi des cauchemars et le traumatisme des souvenirs cachés resplendissent sur sa chevelure Blanche comme l'azure.

    A la manière d'une ombre, la belle jeune femme se glisse entre les cours, les émotions, les mois, les années, les personnes, les secondes, les instants, chaque instant, elle les voient, les savourent. Pour celle dont les cheveux de neige volent au vent, vos souvenirs sont précieux, votre imagination est précieuse, vos peurs sont précieuses. Pour cette sublime jeune femme, tout est possible, tout est précieux, rien n'est invraisemblable, éphémère, superficiel, sans importance.

    Elle te regarde en silence, elle souffre en même temps que toi, elle rie en même temps que toi, elle pleure en même temps que toi. Cette femme c'est vous. Garçon ou fille, enfant ou adulte, handicapée ou non, malade ou non, aimable ou non, aimée ou non. Qui que tu sois, elle te suis, te regarde, t'aimes. Car dans la vie, rien n'est tout rouge ou tout noir. La vie est faite d'une infinité de couleurs toutes plus merveilleuses les unes que les autres. Elle peut te jouer des tours, alors rends lui ses coups de ta force mentale admirable. Profite de ce que tu as, profite de ce que tu es, de qui tu es. Reste toi même, elle te suivra où que tu ailles.

    Cette femme c'est ta mémoire.

    Elle est de rouge comme elle est de noir, comme elle est de blanc, comme elle est d'ambre et de pluie. 


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    Les larmes de la lune transpercent les fines planches de mes volets. Mon regard se pose sur l'écran lumineux. La surface éclaire la pièce d'une lumière diffuse et claire. Dans ma tête défilent des visages, des sourires, des paroles, résonnent des mélodies, un sourire se dessiner doucement sur mon visage. Je dois allez dormir, mais c'est plus fort que moi.  Le fait de voir vos sourires, vos paroles, nos délires, vos visages, d'en apprendre un peut plus sur vous chaque jours emplit mon cœur d'une si douce tendresse que je voudrais qu'elle y reste éternellement. Devant mes yeux défilent les messages, les surnoms et les cris joyeux fusent tout à coup sur la conversation. Je connais des dates que jamais je n'oublierais. Tel que le 28 Octobre, le 22 juillet... Ou encore le 26 octobre 2015... La date ou je vous ai connus. La date ou pour la première fois j'ai poser mon regard sur vos mots, vos surnoms. Certaines fois mon coeur a battu plus vite qu'à d'ordinaire. Des disputes, du stresse, parfois même je ne savais même pas, le bonheur surement.

    Les surnoms ont fait leur apparition. Moussy. Cela a été mon tout premier surnom.
    Je me suis rapprochée de certains, éloignée d'autres. Mais actuellement dans mon esprit, cela à beau être un champs de bataille sans nom, mon cœur à beau se serrer. Il ne fait que battre de bon cœur et enlève à mon être cette crevasse creusée au fond de moi, enlève ces perles de mes yeux.

    En ce moment même. Je sais exactement de qui je parle. Et mon cœur ne cesse de battre grâce à vous, pour vous.
    Frangine, Opale Koboi, Papa noel karmy, Sably, Soeurette, Brownie, Wissou, Babybel et Choutykaka.

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