• Je me rappelle de la première fois où j'ai vu un pokémon. J'avais 4 ans, et ma mère et moi nous promenions sur la route 29. J'ai commencé à courir après des feuilles mortes et suis tombé, au début, cela m'a fait rire, car j'avais soulevé sur mon chemin plein d'autres petites feuilles vertes et mois vertes. Puis j'ai réalisé qu'en fait, je m'étais fais mal. Et j'ai commencé à pleurer. Ma maman venait vers moi, mais un pokémon presque aussi grand que moi surgit des herbes en bondissant. Il avait une longue queue et un corps dodu, et de longues oreilles. Il avait l'air doux et gentil, alors j'ai voulu le caresser. Je me suis approché en rampant, tendant mon visage puis mon bras en avant, la main tendue. 

    La créature lagomorphe tendit sa petite patte vers moi et toucha ma main. On a eu peur tout les deux et il s'est enfuit. J'ai appelé ma mère et elle m'a pris dans ses bras, puis s'est rapprochée doucement du pokémon qui nous regardait de loin, l'air effrayé, mais intrigué. "C'est un Fouinette, Luth".

    Le "Founette" m'a regardé. Je l'ai regardé. Et il fut le premier à approcher. Et c'est lui qui m'a caressé la tête. Il avait l'air content, alors j'ai avancé vers lui et il m'a tourné autour, manquant de me faire tomber.

    Nous n'avons pas capturé le Fouinette, mais je me rappelle de ce pokémon en particulier chaque fois que je passe par cette route avec mes propres prokémons. Parfois je pense le reconnaître, parce qu'un Fouinette se fige pour me regarder, mais tout les Fouinettes sont de petits espions. Curieux des Hommes et sociaux. 

    Dorénavant, je n'en vois plus. Car je ne passe plius par la route 29, car mon Roucarnage nous emmène en volant voir ma mère et le professuer Orme. 

     

    -------------------

     

    Moi. Je ne me rappelle pas de ma première rencontre avec un prokémon de ma vie, mais je me rappelle de quand m'a offert mon premier pokémon. C'était un Chacripan. Et c'est mon grand frère, Matis qui me l'a donné. Il étaient encore si petit qu'il tenait sur mes genoux. Le jour où il m'a été offert, nous étions en famille dans le salon, et mon père m'a demandé de m'asseoir par terre et d'attendre, et d'être calme, car il ne fallait pas que je fasse peur au nouvel enfant de la famille. 

    C'est Matis qui est allé le chercher, et qui l'a déposé sur mes genoux avec douceur. 

    J'ai fais attention à être douce pour ne pas lui faire peur, comme m'avait dit papa, et j'ai approché ma main pour qu'il la sente. Il s'est frotté à moi, et ça m'a rendu heureuse. Après ça, on ne s'est plus jamais quittés. Jusqu'à ce qu'on me le vole, en tout cas.. 

    Quand il a disparu, je l'ai cherché partout dans la maison, puis dans Pavonnay, je serai allé jusqu'au bout d'Unys pour le retrouver ! Mais je n'ai pas eu à le fair,e car Matis l'a fait pour moi. Et Léopardus a été retrouvé. Il était agressif, mais il a l'air de se rappeler de moi, et de me faire confiance, petit à petit. Je reste patiente, et je fais confiance à ce léopard sauvage pour me refaire confiance, qu'il prenne tout le temps dont il aura besoin. 

     

    --------------

     

    Moi non plus je ne me rappelle pas de ma première rencontre avec un pokémon, par contre, je me rappelle de quand Tcheren, Bianca et Ludwig sont venus me voir une fois que je leur avais offert leurs premiers pokémons. J'avais flairé le potentiel de ces petits jeunes. Bianca est une fille très gentille, même si elle est maladroite, Tcheren est la tête du groupe, Ludwig en est la force. Et quand ces trois jeunes enfants sont venus me remercier de mon cadeau et recevoir leur pokédex, j'ai senti qu'ils allaient faire des merveilles et que la vie à Unys allait changer grâce à eux. Leurs yeux brillaient, c'était clairement le plus beau jour de leur vie. 

    Et quand ils sont partis sur la route 1, tout les trois ensemble, ça m'a fait chaud au cœur. Ils étaient si excités de partir à l'aventure avec leurs nouveaux compagnons qu'ils ont à peine écouté quand je leur expliquait comment capturer un pokémon efficacement. J'ai vu Bianca attraper un Ponchiot sans faire baisser ses points de vie. Mais avec le recule, je pense qu'elle a simplement refusé de lui faire du mal. Sacré Bianca. 

     

    --------------

     

    Moi. Je me rappelle de quand N m'a confié le galet noir. Je suis allé à la tour Dracospire, et j'ai retenu mon souffle tandis que des éclaires éblouissaient les lieux. Zekrom posa sur moi son regard dur, foudroyant. Il était absolument magnifique. Mais ce n'était pas la première fois que je le voyais, et une autre experience m'enlaçait quand je pensais à lui. 

    Au palais enfouis sous la route victoire. N qui me défie. Et ce monstre bien plus puissant que toute mon équipe. Il était éblouissant, mais terrifiant. Et il a bien failli tous nous écraser. Mais ce fut une victoire pour nous, grâce à mon Aquali. Le dragon noir tomba, et N le rappela à son état de galet noir. Avant de me le confier, afin qu'il rejoigne mon équipe. Il était triste, mais heureux. Je lui souhaitai le meilleur, et lui promis de revenir le voir souvent. Ce que nous fîmes, moi et mes pokémon, y compris Zekrom. 


    votre commentaire
  • Ouah. 

    J’ai vu le jour. J’ai vu la nuit. Puis j’ai revu le jour. Et maintenant, je revois la nuit. J’écoute le son de la pluie. Mais l’angoisse me prend par la gorge et serre aussi fort qu’elle le peut. J’ai fais un million de choses stupides. J’ai dis bien plus encore de choses stupides. Des voix intrusives m’ont demandé de ravager mon appartement, de me jeter par la fenêtre, de cogner ma tête contre le mur, de me griffer jusqu’au sang. J’ai voulu frapper ma tête et arracher chacun de mes cheveux pour que plus rien de tout ça ne fasse de bruit, chasser tous les démons, pour mettre un terme à ce cauchemar qui dure depuis des jours et des jours. Je voudrais pouvoir dormir. Je me sens seule, perdue dans un monde qui n’est pas censé être le mien, et le pire c’est que j’ai autant envie de tour arrêter que de me debattre pour continuer à te voir me sourire. 

     

    Tout va bien. 

    Je te promets tout va bien, on va s’en sortir, il n’y a rien dans ma tête de terrifiant, juste un humain qui se débat avec des hallucinations, des alters, des humeurs, une anxiété généralisée et une terreure profonde de l’abandon. Tu as le droit de lâcher prise, je te jure que tout va bien, je vais bien, je vais très bien, je vais vraiment très bien. Tu vois, je vais bien, je tiens encore debout je vais bien. 

     

    Oh putain. 

    J’ai jeté mon téléphone par terre, il y a des animaux partout chez moi, des insectes sous ma chaire, des insultes et des coups par centaines de milliers, des balrogs qui m’observent et nous etouffent. J’ai fermé la porte et tourné la clef, je ne vois rien il n’y a rien, t’inquiète frère ça passe. Il tambourine à la porte comme un animal mais tout va bien, tout va bien, on va tenir, tu vois je suis toujours en vie, je vais bien, je vais bien. Tout va bien. 

     

    Ne touche pas à mes alters, laissez cet enfant tranquille, Léo arrête de vouloir battre Sarah, Florent arrête de parler à Maxime, Maxime cesse de malmene William, c’est ton fils, oooh ça ne s’arrêtera jamais, je vais jamais tenir, je vais mourir toute seule dans le silence alors que mon propre cerveau et son ancien hôte veut notre mort à tous. Il l’a dit, il l’a dit, il l’a dit, il me l’a dit, il veut tous nous tuer, il va tous nous tuer. Je sais pas quoi faire, je peux pas l’arrêter, je peux pas l’arrêter. Léo s’il te lais ne leur fais pas de mal, je ne veux pas que tu leur fasse du mal, s’il te plais ne leur fais pas de mal. Ne me laissez pas toute seule, je veux pas être toute seule, je veux pas être toute seule je veux pas être toute seule je veux pas être toute seule. 

     

    S’il te plais, s’il te plais. 

    Prends-moi dans tes bras et serres très fort, comme si j’allais fondre, comme si j’allais disparaître, parce que je sens que je vais disparaître. Je sens que tu vas disparaître, je veux pas, je veux pas, je veux pas. Viens avec moi, s’il te plais, on peut voir plein de choses ici, je sais créer plein de choses, quand j’ai le contrôle. On peut aller sur la lune, jouer Paranoïd et Holiday sur Jupiter, on peut même aller sur Addä. 

     

    Je veux que ça s’arrête, je peux pas y arrêter toute seule, je peux pas combattre mon propre hôte, je me debats déjà très fort, je sens que je m’épuise. Je sens que c’est trop pour moi. Je sens que je peux pas. Mais je vais bien. Je vais bien. Tu vois, je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Ne t’inquiète pas, je vais bien. 


    votre commentaire
  • Your body hits the ground on a loud sound. You shout at me, from the top of your lungs. You think I pushed you. You ask why I’ve threatened you. For all responses, with my bare hand, I shock you, watching you scream, struggle, calling for help and finally collapse. 

     

    I know you hate me. But I hate you so much more. Afraid of the death you see in my eyes, you shivers in the darkness and starts shaking. You are freezing by pure terror. And you’re right. Because we are the same. We are in your head. And everything is out of your control. We are unstoppable, and you know that. You fight against us, but we are stronger. And you hit the ground again with a harsh gasp. Collapse again. Suffocating. shivering. 

     

    And then a spasm wake you up and  you crawl in the dirt. Feeling hallucinations crawling on your back and your neck. You struggle to set yourself free. You stand up on your legs, trying to reach out for something to hold. You feel. You feel way too much. Terror. Energy. Adrenaline. Suffocation. Frustration. Panic. Determination. Despair. Voices, voices everywhere, it snaps by your side, hitting your head, tying your neck with cold, long, strong and clawed hands. On your spine. On your eyes. Your mouth. Your stomach. Inside your head. Hitting, hitting and hitting again. Screaming, screaming, and screaming again. Yelling at you nonsense, insults, orders to hurt yourself. To kill yourself. Nothing more than noise that doesn’t exist. Your senses are full of garbage, creeping toward, against and under your skin.

     

    It’s unstoppable. You are afraid of these visions, your perceptions are false, everything is wrong. Your aren’t supposed to exist. Things are out of control. You stop, can’t breathe anymore, it’s a massacre. Paralyzed by your imagination, you look at your own world to see what is going on. I am going to annihilate the all of us. And I am you. Your own mind is the cause of your alienation. 

     

    You want to get out of his hobbiton hole. Stop this all. Get out of this fucking nightmare awaken. 

     

    You are alienated. 

    You try to escape but your state is out of control.

    You’re alienated. 

    You are relentlessly fighting but your mind is unstoppable.

     

    You curl up in foetal position. Hand on your head. Waiting for all of it to calm down, or just disappear. 

     

    **

    I was. Desperate. Drowning in fear. Begging for a little bit of hope again. I tried to light a fire. I dropped the rain. So I sang. I sang the light of the rain. A sweet sweet voice answered me. Then we sang for the sweet sweet rain. 

     

    Honey please calm your racing heart, (I am a burden.)

    Close your eyes, everything will me alright, (I am a psychotic)

    Let the pain and the fear being blurt, (I’ve broken everything I’ve tried)

    Don't be afraid anymore, do a flight. (Like a duck) (But I craw, like a snake) (So, do a flying snake)

     

    I see the bird. I see the flying. I can control. I can fly. I can light a fire. I can drop the rain. I am undercontrol. It’s fine. Everything is fine. 

     

    Now, things have changed. 

    A strong dose of joy is boiling in my veins. At first, I was afraid of that fire. But if I am a psychotic, I can be a pyromaniac. 

     

    I stand up, with large black  wings folded on me like a cover. I sharply open my hands to do a bowl. I open my mouth, breathing out my control and imagination. I close my eyes. Lighting a sweet fire. Warm, and sweet. Full of colors and lights. I was black, then I am white. I am not afraid anymore, because I know now I can control and I am rightful to be alive and to exist as myself and as a system. 

     

    None’s here anymore. I open my eyes to let the fire lightning our world. Things turn joyful, warm, cold, sweet, colorful. It’s alright. It’s okay (You’re not alone.)

     

    Suddenly you appear in front of me. You don’t understand. But that’s okay. We are okay. We are enough. We are alive. And now.

     

    Fire walks with me. 

     

    You’re afraid of the flames, but then realize it’s not painful. It’s undercontrol. You understand that now, fire walks with me. 

     

    You’re laughing at me anyway. (One day, you’ll be stuck here) (Yeah. And that day, don’t bring me back) you lose your smile, and disappear like a ghost. A ghost of my life. I don’t care. I accept you. Even if you don’t accept me. Even if you hate me. I hate me too, anyway. 

     

    I am not alone here. I have everything. Everyone. I am walking through fire to see them. I need a hug. A big hug. To let my mind being wisped away in a sweet hug, squeezing my heart and mind. Close my eyes. And finally sleep. 


    votre commentaire
  • Les aiguilles se figent entre deux battements de cœur. Le temps s’est arrêté. Plus rien ne bouge. Plus rien ne parle. Plus rien ne respire. Cela fait deux minutes. Deux ans. Deux secondes. J’ai perdu le compte, puisque le temps s’est figé. J’ai essayé de m’accrocher à quelque chose de réel, mais je ne pouvais ni lâcher les inconnues à mes équations, ni attraper mon reflet par la main. Il n’y avait rien à quoi je pouvais m’accrocher avec sûreté. Je n’avais que mes appuis, alors je les ai gardés, un équilibre précaire mais solide dans sa résilience. 

    Je ne puis voir. Pas la couleur d’un son à l’horizon. Il n’y a pas du noir. Il n’y a pas du blanc. Il n’y a pas un fil invisible sur lequel je marche. Il y a un plancher de bois, noir de jais. Il grince mais je ne l’entend pas grincer, le son est absent, la couleur est absente, il ne reste des sens que le toucher. Je me sens debout. Je sens mes os. Mes branchies. Mes nerfs. Ma pilosité. 

    Je ressens. Sans voir, ni entendre. Tout a une texture. Je ressens les atomes. La grande force qui les relie et les éloignent les uns des autres. Je sens dans l’air une intense odeur de métal. Je le sens dans ma bouche. Mes papilles gustatives sont en alerte devant tant de saveurs, cela crée des odeurs dont je n’osais rêver. 

    Je n'entends même pas le fil de mes pensées. Je ne le vois pas non plus. Mes pensées ont simplement une odeur, et un goût. Un ballet de saveurs que je peux suivre sans comprendre comment cela m’est seulement possible. 

    Où suis-je ? 

    Pourquoi puis-je toucher des couleurs que je ne peux ni voir, ni entendre ? 

    Au moment où je me pose cette question sans même l’entendre, la matière elle-même semble l’entendre. Alors que rien ni personne jusqu’ici ne pouvait entendre quoi que ce soit. Elle me regarde. Je sens qu’elle me regarde. Ça a l’odeur de la pluie. Et la texture du tronc d’un arbre. 

    La matière réagit à mes mots sans rien dire, elle s’habille de couleurs et de nuances dont je ne saurais en décrire la splendeur. Moi aussi je veux être de couleurs. Je sourie à cette évocation. Je ne m’entend pas, mais je vois désormais mon fil de pensées. Les modulations de chaques petits sons, forment dans les molécules colorées, des ondes iridescentes. 

    La lumière colorée se met à tourbillonner tout autour de moi, comme un vent devenu fou. Les sensations se décuplent, on dirait que je vais m’envoler avec elles. Une force instinctive me demande de me couvrir le visage. 

    Mon visage couvert explose en ricochets. J’entend les couleurs chanter de toutes les nuances possibles. Toutes ne sont pas des voix. Je réalise soudain que j’entend, désormais. Les sensations physiques ont disparu, mon enveloppe charnelle se déchire et se déforme. Mais je ne ressens nulle douleur. Je ne ressens que ce que je vois, ce que j’entend, ce que je sens. Une odeur de gâteau tout juste sortie du four. 

    C’est comme si j’avais cessé d’exister en tant qu’être de chair et de sang. Je suis partout et je ressens tout. Je vois tout. J’entend tout. Mais surtout. J’écoute tout. 

    Saisie d’un inavouable submergement, les ondes sonores s’enragent et leurs oscillations s’emballent avec elles. Que se passe-t-il ici ? Je me demande si quelqu’un u n jour me le dira. Si je vais m’en rappeler. Si je vais exister à nouveau. Si je suis la seule à vivre cet instant précis, hors du temps. 

    Le monde est noir. Il devient blanc dans un flash aveuglant. Quelque chose tourne sans que je ne sache le définir. Le monde, et moi avec, zappons comme si nous étions dans l’écran même d’une vieille télé cathodique. Tout m’apparaît comme sans avoir de sens, je ne sais que faire ni que contempler. 

    Les ondes radio ne chantent plus avec puissance mais avec férocité. On dirait qu’à n’importe quel instant, la réalité toute entière va se déchirer. Les couleurs sont aveuglantes, on dirait un incendie au beau milieu de l’océan. Un océan de couleurs, de lumière et d’ondes sonores agressives. On se croirait emportés par un océan déchaîné, strié de vagues scélérates. Sauf que je n’y suis pas sur un bateau, je suis le bateau. 

    La force centrifuge nous emporte tous dans le ciel presque avec légèreté. Loin du bruit assourdissant de la tourmente de l’océan. 

    Le monde tournoi. Chante avec charme et force. Font les éloges du monde et de ses lumières. Les couleurs se font plus nuancées, représentant les modulations de leurs propres voix. Même mes pensées se font chantantes. Colorées d’un orange sanguin. J’y vois des vaisseaux sanguins scintiller. Les couleurs se font plus chaudes, plus douces. Toujours teintées de puissance, elles se font simplement moins éclatantes. L’éblouissement s’éraille et les nuances s’abandonnent à du bleu, du violet et du blanc. Chatoyants dans un flot mélodieux calme et doux.

    Je m’abandonne à cette tendre symphonie de couleurs. Je ressens la tourmente être remplacée par un immense sentiment d’apaisement. Les couleurs vibrantes me montrent un sourire que je devine au travers de leurs oscillations chantantes.

    Elles me chantent leur apaisement, dans des vagues larges et un son grave, pourtant d’une voix douce. Qui me berce et semble vouloir me prendre dans ses bras. Je n’ai plus de forme physique, mais je laisse mes sens faire le travail. Je laisse la douceur envahir tous mes sens, tous mes atomes. 

    À mon tour je sourie. 

    Je me surprend à désirer être vivante et ne plus avoir peur. J’aimerai savoir quoi faire, tout comprendre. J’aimerai être importante, être aimée, être en confiance, me sentir en sécurité. J’aimerai apaiser et offrir du bonheur à toute personne qui croisera mon chemin. J'aimerais être impossible, être heureuse. J'aimerais te voir guérir, j'aimerais te voir grandir. J’aimerai guérir et j'aimerai grandir. J'aimerais que tu saches ton importance, atténuer tes douleurs, tes peurs, tes insécurités. Aujourd’hui j’y crois, mon rêve réussira. On sera un rêve idéal. 

    On sera amis, on sera amour, on sera famille. On sera un. On sera mille. On sera moi. On sera mon entourage.


    votre commentaire
  • Sweet clouds at the top of my heart

    Plongeant dans les profondeurs du monde, il ne m’est plus permis de voir. Je ne sais plus où je vais, ni d’où je viens. Je ne peux qu’écouter mon cœur battre et mon esprit chanter.

    Pourtant, emportée par une candide lueur d’espoir, je lève la main dans ma chute. Comme si je pouvais atteindre le sommet de la montagne de mes émotions, je ne me focalise plus sur la roche qui m’étouffe mais sur la légèreté des nuages tout en haut du pic de la Moria. Ce mont est haut, haut de mes peurs, de mes incertitudes. Je croule sous le poids de ma terreur, de l'abandon, du rejet. Le besoin d’affection, de ne pas être seule, mais également la peur d’autrui, la dépendance affective, le manque de confiance, les relations qui vont trop vite, la déception.

    Tout cela, au moins pour quelques instants je l’oublie. Je cherche avec ma main le sommet de la montagne.

    Je veux sentir sur ma peau la douce brume des sommets de mon propre cœur. Je veux sentir mon affection pour autrui. Je ne peux pas l’atteindre. Je veux que tu existes. Je veux que tu souries. Je veux attraper ta main et te montrer des merveilles. Je veux que l’on partage la dopamine, la sérotonine, que l’on soit nos propres dealers.

    Emmène-moi où tu voudras. Là où le ciel n’existe pas, où il y a de la musique, des livres, où il y a Diane, où il y a des films, des gens, de la musique, encore et toujours de la musique. Et des puzzles, du papier.

    Dessine-moi un mouton. Je te dessinerai un rêve. Créer c’est ce que je fais de mieux. Créer en bien. Créer en mal. Créer en absurde. Créer en apnée. Créer c’est ma vie, mon temps, mon ambition.

    Viens avec moi faire cette randonnée, je dois montrer les sommets de la Moria à quelqu’un. Je dois montrer ses nuages sucrés et doux. Tu verras, leur parfum est lancinant mais léger. Les sommets de mon cœur n’agressent pas les sens, ils les enrobent dans une couverture douce et duveteuse.

    Mes sommets ont la joie, la sérotonine, de l’énergie pour alimenter toutes les fournaises de la Moria. Je suis sûre que le Balrog qu’elle renferme se nourrit lui-aussi de toutes les émotions que j’ai à donner, les positives comme les négatives.

    Un jour je serai stable. Heureuse. Paisible.
    Et vous serez tous fiers de moi.

    J’ai menti.
    Je ne peux pas, être stable, normale, paisible.
    Mais je vais faire de mon mieux.
    Et vous serez tous fiers de moi.


    votre commentaire
  • Le rideau s’élève au dessus des têtes et des moeurs. Un bouffon entre dans la salle. Approchez, spectateurs. Venez tous ensemble assister au spectacle de la terreur. Devant vos yeux ébahis, le monstre de foire s'apprête à jeter les armes. Il va se battre à mains nues mesdames et messieurs ! Approchez, approchez spectateurs ! Venez tous ensemble assister au spectacle de la terreur, à la débâcle du bouffon du roi ! Le roi s’écrit “Que le show commence !” sous l’oeil ahuri et un peu médusé des spectateurs. Ce soir, le bouffon devient roi, savoure la sensation que sa vie n’est rien d’autre qu’une ruine. 

     

    Le bouffon chante, lançant ses couteaux et ses armes blanches vers son gendre, le bouffon du bouffon. “A saint bernard, sits at the top a the driveway !” Approchez spectateurs, approchez à cette splendeur que de voir deux hommes s’effondrer. Le bouffon continue la rengaine de son maître suprême, l’autre bouffon. Plus personne n’arrive à les différencier. Il y a des regards interloqués dans la salle de spectacle. “You’d always says how you loved dogs !” 

     

    Les deux bouffons continuent à l’unisson, mêlant leurs rires, leurs silhouette et leurs ruines. Pour cet instant, pour cette phrase, pour ce moment là, sur scène, ils étaient rois. Ils étaient un. Ils étaient la débâcle avant la ruine. “I dunno if I count, but I’m trying my best !” Ils reprennent leur souffle dans un soupire parfaitement synchrone. “When I’m howling and barking these songs !!

     

    Monstres de foire, les bouffons sont désarmés. Le public s’attend à ce qu’ils s’entretuent avec les mains. Mais ils chantent bras dessus bras dessous. Ils chantent comme s’ils étaient fous. Qu’en ont-ils à faire ? Tout cela n’est que comédie. Une putain de comédie. Une fois le chant achevé, Florent se met à rire. Un rire qui le plie en deux. Qui déforme son visage ridé d’affreux marquages qui étirent sa peau dans une terrible grimace. Rire de terreur. Rire de déchéance. Un rire nerveux. Convulsif. Abominable. 

     

    Puis Maxime se met également à rire comme ce forcené qui a fait la terrible erreur, la plus abominable de toutes. Celle d’avoir une femme, et l’avoir laissée partir. Mari et père rient au éclats, mais ils pleurent les larmes de leur sang, de leur âme, le sang de leur propre rire. Les ruines de leur Pompeï saigne, et n’arrive plus à s’arrêter. Ils disent adieu à Mélodie, père comme époux, mais aucun des deux n’arrive à le formuler. Alors ils rient. Viles Monstres de foire, qui rient de la mort de l’être chéri. 

     

    Peut-être qu’ils ont ce qu’ils ont mérité, après tout. Ce ne sont que de sales petits enculés.

     


    votre commentaire
  • Calling from the deepSes yeux sont ouverts, mais plongés dans le vague, une expression béate figée sur sa figure. La gravité fait balloter la tête de la jeune fille, qui penche soudain en arrière. Ses yeux s'écarquillent soudain face à la surprise de sa nuque qui virevolte et se heurte à son siège. Les lumière l'éblouissent. S'est-elle endormie ? Non voyons, elle s'est juste... Endormie dans ses pensées.

    Vous savez, quand on est perdus dans un coussin de coton imaginaire, le moindre détail peut devenir hypnotisant. Même de petites lumières qui clignotent. Alors, comme si on avait que ça à faire, on les observe. On cherche un quelconque rythme, une raison à ce clignotement qui nous arrache la rétine. On cherche. Sans un mot. Sans même penser vraiment. Puis on replonge dans nos pensées ou dans le sommeil. Presque sans même s'en rendre compte. On réfléchit sans vraiment y penser, toutes les pensées s'effacent de notre mémoire, mais le cerveau les retient et apprend. 

    D'habitude, cette jeune fille n'a pas le temps, de rester béate face à de jolies petites lumières qui clignotent. Anaëlle est hyperactive, pour commencer. Mais Anaëlle voyage actuellement dans l'espace et le temps à une vitesse vertigineuse. Dans une incroyable boîte bleue. Qui est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. 

    Mais là. Il est très tard. L'adolescente ne sait pas exactement ce qu'il se passe, mais elle décide de se mettre debout, et de s'étirer. Fatale erreur, son état de béatitude muette a dû durer un peu plus longtemps qu'il ne laissait paraître, car sa tête tourna une fois encore, et elle se rassise aussi vite qu'elle s'était levée. Elle aurait pu retourner instantanément dans un état second si un bruit mat ne l'avait pas arrachée à sa contemplation des lumières du Tardis.  

    Anaëlle fait souvent tomber son téléphone, tant et si bien qu'elle le ramasse sans rien dire d'un geste mécanique, regardant dans la direction du Docteur. Elle ne voit que sa tête, qui dépasse. Il a l'air de regarder si tout va bien, après tout, elle était somnolant il y a encore quelques secondes. Puis il disparaît de nouveau sur la tâche qui l'accaparait jusque là. 

    D'habitude, Anaëlle lui demande ce qu'il fait. Mais il est tard, et la rouquine est de nouveau les yeux perdus dans le vague, à quelque chose près de s'endormir à même le sol. 

    Alors elle se laisse tomber sur le côté, ramenant à ses yeux son téléphone pour le déverrouiller. Curieuse de savoir l'heure qu'il est. 

    Ses yeux dérivent de l'heure qu'elle n'a même pas encore regardé pour se figer sur son fond d'écran : Toriel et Frisk se regardant face à un coucher de soleil. 

    La jeune fille se rappela en un éclair tout ce que ce jeu représentait pour elle. À commencer par sa morale pacifiste et aimante. Une question traverse cependant son esprit, par quant au choix du joueur contrôlant Frisk mais à ceux d'Asgore. 

    Elle se mise sur le dos, le regard de nouveau figé sur les lumières, mais cette fois l'esprit et les yeux grands ouverts. Une idée derrière la tête, elle se concentra au plus fort qu'elle put. 

    Elle imagina. 

    Elle imagina un roi. 

    « Docteur ? »

    « Anaëlle ? »

    La rouquine se questionne un instant sur comment formuler son idée, comment réfléchir et expliquer en même temps. Ils restent pendus au cou du silence quelques instants. Ils auraient pu rester ainsi longtemps, mais le Docteur est aussi hyperactif qu'elle, et Anaëlle est une personne pleine de ressources. 

    Elle se dresse sur ses petites jambes, et regarde vers le haut. Non pas vers les étoiles, mais vers le Docteur. Parce que Anaëlle fait 1m50. Leurs sourires se décalquent l'un sur l'autre. Il s'éloigne du tableau de bord pour l'écouter, sachant probablement qu'elle va l'emmener dans une histoire incroyable. Vas-y Anaëlle, surprend-moi. Parce que je n'ai aucune idée de  où je vais, moi. 

    « Imaginez. Qu'il y ai sur Terre, quelque part, une montagne. Une montagne dotée d'un immense réseau de galeries, piégées dans la roche, creusées-là il y a des milliers d'années par on ne sait qui. Une montagne où l'on ne doit pas aller, car elle et son réseau de galerie sont maudits. »

    Anaëlle passion expliquer de la pop culture à un alien féru de sciences. Le Docteur la regarde sans un mot, le sourire aux lèvres, le regard conscient et projeté avec elle dans les galeries interdites de la montagne maudite. 

    « Imaginez, qu'il y ai des gens. Là dessous. »

    Les yeux du Docteur se perdent un instant, laissant la phrase d'Anaëlle en suspend dans l'air. Comme s'il était en train de la peser sur une balance. Pensif, son regard dérive de la rouquine au tableau de commande du Tardis. Allant de l'un à l'autre dans un jeu de ping-pong improbable. 

    Anaëlle le laisse réfléchir. Se demandant soudain s'il a la même capacité d'imagination qu'elle. Se demandant s'il arrive à imaginer dans sa tête ce qu'elle lui raconte. 

    Comme pour répondre à son interrogation, il se jette sur le tableau de commande comme un enfant heureux, lui demandant (en dépassant les 85 décibels dans son intervention) d'attendre juste un peu. (Ca va pas être long, tu vas voir). Elle pressent quelque chose d'incroyable, alors elle s'approche d'un pas joyeux de l'homme qui tourne sur lui-même en cherchant quelque chose sur l'un des écrans. 

    Elle sait que ça peut durer longtemps, elle observe donc autour d'elle les machines s'agiter alors que le Docteur vient leur demander quelque chose que lui-seul peut comprendre. Sa fatigue oubliée, elle regarde les bips et les flashs, se demandant à quoi tout cela peut-il bien servir. 

    « AAAAAAH J'AI TROUVÉ !! »

    « Vous allez faire quoi avec ça ???  »

    "Ca" était un bonnet habillé de quelques fils rouges et bleus, et un blanc, plus grand que les autres. Elle écarta sa chevelure tandis que le Docteur lui plaçait le bonnet sur la tête, parlant à un rythme affolant. 

    « Ce bonnet connecte ton cerveau au Tardis, tu vas penser aussi fort que tu peux à cette montagne maudite, mettre tes mains dans ce cambouis juste là, et elle nous montreras une projection de ce que ton imagination lui montre ! »

    « Mais c'est incroyable ! »

    « Mais oui ! »

    Sans plus réfléchir, elle plongea ses deux mains dans le cambouis en question, directement dans le tableau de bord du Tardis. Une drôle de sensation l'envahie, le Tardis vacilla et le Docteur dû lui attraper les épaules pour ne pas qu'elle tombe à la renverse. 

    « Concentre-toi sur la montagne, sur rien d'autre ! »

    Rester concentrée sur une seule chose est une calamité pour cette hyperactive. Mais Anaëlle est une femme de défi. Elle les relève tous, et avec panache ! Elle ferme donc les yeux, prend une grande inspiration. Et pense aussi distinctement que faire ce peut : « M O N T     É B O T T  »

    « WoAaaAAAH !! CA MARCHE !! »

    Le Docteur est surpris, Anaëlle lâche un rire hystérique, fière d'avoir réussi à manifester cette pensée au Mt Ébott sans interférences. Elle ouvre les yeux, regarde le Docteur de ses yeux d'enfant heureux, qui lui répond d'un pouce en l'air. 

    « J'y retourne Docteur ! Rejoignez-y-moi vite ! »

    Celui-ci lui répond d'un deuxième pouce en l'air, ne tenant plus en place à l'idée que le Tardis pouvait leur montrer ce que Anaëlle voulait lui raconter. Ils n'y seront que simples spectateurs, mais il en faut peu pour ravir cette équipe de choc. 

    Le Tardis s'ébranle, s'élance, et tourne sur lui-même. Il s'élance à pleine vitesse, tournant comme une toupie folle. Dans un vacarme monstrueux, on peut entendre une voix éclater au dessus de tout le reste : 

    « GERONIMOOO !! »

    Soudain. Tout s'arrête. Tout se tait. Anaëlle cesse de se concentrer sur le Mt Ébott, elle sent que le Tardis a accompli sa mission. Elle revient à son illusion. Ses deux mains sur ses yeux, le souffle toujours retenu, mais il y a à ses pieds de l'herbe, de la terre et des fleurs. 

    Doucement. Très doucement. Elle regarde à travers ses doigts. Le Docteur est là. Il tourne autour du Tardis pour s'assurer qu'il n'y a aucune casse. Il a l'air satisfait, elle imagine donc que la cabine téléphonique n'a rien de cassé. C'est un tant mieux ! Elle s'en serait voulu de l'abimer, même dans une projection.

    Les deux compagnons se regardent. Aussi surpris qu'heureux que cela ai marché. 

    Anaëlle reprend une grande inspiration, et reprend son discours. 

    « Docteur, bienvenu dans l'Underground ! »

    Il regarde autour de lui curieux. Ils sont dans la caverne où le protagoniste chute, juste au dessus d'eux brille les derniers rayons de soleil qu'ils pourront apercevoir avant la fin de l'immersion (tout du moins quand le Tardis l'aura ramenée chez elle). 

    « Je ne vous explique pas comment fonctionne le gameplay, mais je dois vous expliquer une chose pour mon histoire : les âmes. » 

    D'un geste professionnel de passionnée de Undertale, Anaëlle dévoile leurs âme au Docteur. Sous leurs yeux émerveillés se dévoile deux beaux cœurs pleins d vie : l'une est bleue foncée, l'autre est jaune.

    « Ces cœurs, ce sont nos âmes. Les couleurs représentent une émotion qui nous caractérise, je suppose la vôtre remplie d'un fervent esprit de justice ! La mienne est intègre.

    Parfois, un habitant de l'Underground vient et nous attaque, car il se sent menacé, et il y a un champs d'action qui se joue, et nos âmes respectives échangent entre elles. »

    « Mais qui vie ici, et pourquoi sous terre ? »

    « C'est là que je reprend mon récit. Les gens, qu'il y a dans ces galeries, les humains les ont appelés des Monstres. Et suite à une grande guerre, les Monstres ont été piégés sous terre, ici, sous le Mont Ebott. Ils sont la malédiction de la montagne, mais pas que. Ils ne peuvent pas sortir, car toute personne qui tombe ne peut pas remonter. Pas par ce trou là-haut, ni par la barrière à l'autre bout de l'Underground. Il est scellé par un sort de magie très puissante. »

    « D'accord. Je saisis la situation. On fait un tour, maintenant qu'on est là ? Tu me raconteras le reste sur le chemin ! »

    « Avec plaisir ! »

    Les deux comparses se lancèrent dans les tunnels comme deux fantômes. Anaëlle put parler de tout les Monstres qu'elle voyait, à commencer par Napstablook, les Froggits, les araignées..

    Puis arriva la porte de Home. Anaëlle s'arrêta face au grand arbre dénudé de ses feuilles rouges orangées. 

    « Cette maison, Home, c'est là où vie la reine des habitants. Elle s'appelle Toriel. C'est une dame très douce et très gentille. Une maman de substitution pour tout ceux qui ont eu le malheur de tomber ici-bas.

    La reine et le roi ne vivent plus ensemble, une histoire tragique a fait battre Toriel en retraite dans les ruines. »

    N'ayant entendu aucun son provenir du Docteur, Anaëlle fit le tour de la maison avec lui, le laisant examiner tout ce qu'il voulait comme s'il était dans le jeu. Elle continua son histoire. L'histoire que l'on apprend dans New Home.

    « Toriel et Asgore avaient un fils : Asriel. Un jour, alors que les Monstres étaient toujours ici, dans les ruines d'une ancienne capitale, un humain tomba. Un enfant. Iel fut adopté par la famille royale Dreemur, et élevé comme l'un de leur propres enfants. Cet enfant les aida à avancer dans l'Underground, à aller jusqu'à la capitale où ils sont tous, avec les différentes zones de la montagne. La ville de neige, au milieu de la forêt, les chûtes, une chambre magmatique, je suppose, le Cor, le centre technologique et magique de l'Underground et enfin la capitale, là où se trouve Asgore. »

    « Il est arrivé quelque chose à l'enfant humain ? »

    « Oui.. Iel est tombé très malade. Et iel est mort. Asriel absorba son âme, et voulu rendre aux humains le corps de l'enfant défunt.

    Mais les humains avaient peur de ce fameux pouvoir qu'ont les Monstres à pouvoir absorber leurs âmes, surtout lorsque celui-ci arrive dans un village, qu'il a absorbé l'âme d'un enfant humain qu'il tient encore dans ses bras. Ils ont attaqué Asriel, qui est rentré au bercail, serrant toujours l'enfant humain contre lui. À peine rentré, il est tombé en poussières. »

    Le Docteur ne dit toujours rien. Il réfléchit. Certainement à ce que Anaëlle se demande aussi : est-ce que ça aurait pu être évité ? Est-ce que les Monstres peuvent encore sortir de l'Underground dans la paix ?

    « Depuis ce jour, chaque enfant humain qui tombe dans l'Underground est traqué et exécuté. Il leur faut 7 âmes humaines pour briser la barrière, et le roi veut libérer son peuple. L'Underground n'est pas un endroit sain pour eux : il y fait humide, chaud, ou froid, il n'y a pas de soleil, pas assez de vivres, l'eau est rare, et ils sont en surpopulation. »

    Les deux voyageurs traversent la porte des ruines, vagabondant jusqu'à Snowdin. Anaëlle parle de Sans, de Papyrus, du MonsterKid. De l'hotel, du bonhomme de neige, de la garde royale.

    « Dans le jeu. Nous sommes le 7em humain tombé. Et il y a 3 possibilités de fin à cette histoire : dans la première, les Monstres restent dans l'Underground, l'humain disparaît, on ne sait pas ce qu'il devient, il s'est battu contre un personnage surpuissant, qui avait absorbé les 6 âmes collectées par Asgore. »

    Le Docteur fait une grimace dans sa réflexion. Cette idée semble ne pas lui plaire.

    « Dans la deuxième, celle que je faisais, ne peut être obtenue qu'en recommençant le jeu de zéro. On apprend que le boss surpuissant est en réalité Asriel dénué de son âme, puisqu'il est mort. Grâce à la détermination du protagoniste, et à son désire de sauver tout le monde, il réapparaît sous sa forme originelle. Celle d'un enfant qui pleure, car il regrette le mal qu'il a fait en tant que Flowey.

    Dans cette fin, une fois Asriel secouru et réconforté, il décide de briser la barrière avec toutes les âmes qu'il a emmagasiné dans sa forme de boss final. Les Monstres sont libres. Et le protagoniste a le choix de retourner chez lui ou de rester avec Toriel. »

    Le Docteur regarde Anaëlle sans mot dire. Il se doute de ce que sera la troisième et dernière fin. Elle le laisse donc analyser les éléments en sa possession pour en déduire ses propres conclusions. 

    « Dans la dernière fin, le protagoniste procède à un génocide complet de l'Underground. »

    Le Docteur ne répond rien. Anaëlle poursuit son idée.

    « Docteur.. Vous pensez que la fin pacifiste est une bonne fin ? Je veux dire, la partie est incroyable, mais la fin. Je veux dire, sortir de l'Underground et retrouver les humains. Et si.. Ils finissaient tous comme Asriel.. ? » 

    « Je.. » Il ne sait pas. L'adolescente le lit dans ses yeux et les traits de son visage. Il réfléchit à toute vitesse à comment arriver à un meilleur compromis. Agrandir l'Underground ? Former une barrière autour du village qu'ils auront créé à la surface ? Anaëlle a une meilleure idée.

    « Mais sur cette partie, Docteur, on a un élément que le protagoniste du jeu n'a pas. » Elle se fige, détache ses yeux du Cor et de Mettaton pour regarder le Docteur. Une idée lumineuse embrase ses pupilles. « Vous me suivez ? »

    « Dans cette partie là, Anaëlle Nakada, vous m'avez MOI !! »

    Et comme un fou il sourit, il rebrousse chemin en courant, le sourire aux lèvres, Anaëlle le suit à toutes jambes. Le thème du Docteur s'est lancé dans la projection envoyée par le Tardis.

     

    Le duo court en direction du Tardis. Le Docteur pianote sur ses écrans, la projection vacille, grésille, redevient aussi fluide que quand ils sont arrivés. Les couleurs sont plus lumineuses, les FPS montent en flèche, Anaëlle est survoltée, et son cerveau le sait. Ils courent aussi vite que le vent jusqu'à la fin du jeu. 

    Les Monstres n'attaquent pas, ils savent qui ils sont, nous sommes dans l'esprit d'Anaëlle après tout. Fonçant à travers les ruines, l'adolescente prend sa maman-chèvre dans ses bras et la serre très fort contre elle, avant de partir plus vite encore. Les deux courent, ivres d'énergie. Ils vont les sauver. Ils vont tous les sauver. 

    Anaëlle croise Sans, Papyrus, Undyne. C'est une fin neutre ? Tout le monde est en vie ? Elle se demande ce qu'il est advenu de Frisk, et d'Asgore. Elle prend ses amis dans ses bras, et coure à nouveau, hurlant à qui voulait bien l'entendre qu'ils devaient aller dans les ruines. Et qu'ils devaient y aller TOUT DE SUITE. 

    Le duo en plein marathon fut rejoint par le grand squelette tout de rouge vêtu. Tout les Monstres s'agglomérèrent bientôt à Snowdin, puis dans les ruines, puis devant le Tardis. 

    Les deux compagnons arrivèrent enfin à la capitale, hors d'halène. Asgore était là, avec Frisk, prenant une tasse de thé ensemble. Folle de joie, Anaëlle les prit aussi tout les deux dans ses bras. Papyrus suivi, parce que Papyrus est amour. Papyrus est incroyable. 

    « RUINES, VITE AUX RUINES !!! »

    « Calme-toi enfin, jeune humaine, on ne va pas s'envoler. »

     

    Le Docteur et Anaëlle échangèrent un regard complice.

    « Si, justement. Venez mon bon roi chèvre, on s'en va, allez, hop hop hop ! »

     

    Le Docteur pousse gentiment Asgore dans le dos pour qu'il sorte de la salle du trône, alors que Anaëlle attrape Frisk par la main pour l'emmener dans sa course. Elle dérobe sa main à Papyrus et se met à courir.

    Un peu plus tard, le Docteur arriva en trombe, se frayant un passage dans la foule, suivi de près par Anaëlle, Papyrus et Frisk. Asgore arriva le dernier. 

    Le peuple regarda son roi contempler la petite boîte bleue indécis. Puis se tourna vers cette image à son tour. Le souffle coupé, se demandant quelle magie le Docteur allait leur montrer.

    Tous entrèrent dans le Tardis. Tous furent surpris. Mais personne ne fit la fameuse remarque. Ce qui rendit le Docteur très satisfait, car il était occupé à faire se déplacer celui-ci dans sa propre projection. 

    3 minutes plus tard. Tout l'Underground était sorti. Marchant sur une planète accueillante. Peuplée de personnes qui saluent les voyageurs avec joie et chaleur. 

    Ici. Ils seront bien. Ici. Ils seront en sécurité. Ici. Ils seront heureux. 

    « C'est qu'une projection. Mais après-tout, aucun de nous n'est réel. Alors. J'imagine qu'on doit s'en contenter. »

    Anaëlle regarde Sans, alors que les autres s'aventurent dans la foule et découvre ce peuple, ces terres, ces saveurs qu'ils ne connaissent pas. Il reprend le fil de ses pensées.

    « Alors merci quand même, morveuse. Toi, ton ptit pote et sa cabine téléphonique, z'avez fait un beau boulot. J'm'en rappellerai. J'espère que vous aussi. »

    Les deux ont sourit. Ont partagé encore quelques paroles et moments avec les Monstres. Puis ils sont rentrés au bercail.

    Dans la réalité.

    Anaëlle oublia tout le reste, une fois qu'elle était revenue à la réalité. Elle ne se rappelait que de l'étreinte de personnes qu'elle aimait de tout son cœur. Des personnes qui l'avaient étreinte fort, avec chaleur et tendresse, alors qu'aucune d'elles n'existaient réellement. 

    Elle s'endormi le sourire aux lèvres. Paisible. Sous le regard d'un Docteur content et prêt à réutiliser la technologie du Tardis pour aller... Ailleurs. Ce soir, il rêvait de voyage. De gens chaleureux et accueillants. 

    *Meanwhile*

    Il est 5h30 du matin en Angleterre, Anaëlle s'est endormie et le Docteur a glissé sa couverture jusqu'à ses épaules en lui rendant son téléphone qu'il posa sur sa table de chevet. Avant de remonter dans le Tardis. Et d'aller sur la planète où ils avaient emmener les Monstres. 

    Le Docteur traverse les ruelles. Ici, il est 14h30. Et il fait beau et chaud. 

    Il croise le chemin d'un petit être, qui contraste avec le reste de la population. Mais il y a beaucoup de passage, ici. Beaucoup de personnes viennent. Partent. Reviennent. Repartent. Restent. Arrivent. 

    Le petit bonhomme en bleu a les deux mains dans les poches. Il semble attendre quelqu'un. 

    Sans grande surprise, quelqu'un le rejoint. Un grand dadais tout sourire, habillé de rouge et de lunettes de soleil.

    Le petit regarde le grand, puis regarde le Docteur, agrandissant son large sourire. Il lui décroche un clin d'œil, le Docteur le lui rend. Et ils se séparent. Contents de leurs petites affaires au marché.


    votre commentaire
  • Jusqu'à la fin, Wilson a gardé avec House ce vieux rêve que celui-ci guérisse. L'un parlait de son autodestruction, l'autre de son cancer. Après, qui parlait du quoi de qui, cela restera dans leurs bras, dans leurs mémoires désormais accessibles aux cieux seuls. Or, ni l'un ni l'autre ne sont croyants.

    « House, j'ai pas envie de mourir. » Lança Wilson un jour. House se mit à rire. Car Wilson était d'ors et déjà mourant. « Tu vas mourir de toute façon, qu'est-ce que ça change ? » James attrapa le col de la chemise défaite de son meilleur ami. Il le regarda avec des yeux injectés de sang, détruits par les calmants palliatifs qui anesthésiaient ses émotions et ses membres d'ordinaire.

    « J'veux pas crever comme un chien. » Cracha-t-il, hors de lui. Il s'agrippait à House de toute ses forces, comme si ça allait lui sauver la vie. Mais après cette virée entre amis qu'ils avaient partagé avec ivresse et bonheur, le cancer avait empêché Wilson d'aller plus loin. Ce qui le mettait en rage. D'autant plus qu'il ne savait pas qui empêcherait House de faire des conneries une fois qu'il serait mort de son foutu cancer.

    « On crèvera tous comme des chiens, c'est le principe de crever. Personne ne meure avec honneur et dignité. Personne. » À ces mots envenimés d'autopersuadion, James se tut. Il relâcha son étreinte et décida qu'il voulait dormir. Les calmants faisaient ils enfin effet ?

    Non. Il avait accepté de "crever comme un chien". Comme une merde, avec un connard autodestructeur à son chevet. En ayant perdu tout ce qu'il avait. À commencer par "l'Abominable Garce", Amber.

    House resta figé là pendant des heures. Jusqu'au matin, où il attendit que le corps de Wilson soit froid et parfaitement sans vie. Il s'était accroché jusqu'au bout, le bougre. Mais House, il s'accrochait pas à la vie. Lui, il courait vers tout les ravins qu'il trouvait. Et il avait perdu tout ceux qui l'empêchaient de se sortir de ce scénario de merde. Courir après la mort pour qu'elle le fuit. Lisa, Wilson, Camerone, Foreman, Chase... Ils le croient mort, de toute façon. Et puis tout le monde ment. Suffit de voir son enterrement. Le seul à avoir été honnête, c'est Wilson. Mais Wilson est parti, House, PARTI. Il est crevé comme un chien. Comme tout les corps de la morgue. Il est plus rien. Plus rien de ce qu'il voulait être.

    Plus qu'à rendre le mensonge aux mensonges.

    Bye bye, Greg' House.


    votre commentaire
  • Loin. Très loin vers le nord. Un nord que jamais les Hommes n'ont franchi. Les Hommes avec un grand "H", de grandes Femmes, et de jeunes enfants. Les Hommes aux faibles capacités. Dans ce nord divin, raisonne le commencement du règne du Roi des Dieux : Thor Odinson. Ela est vaincue. Mais Thanos arrive. Et les vents mélodieux entendent sa venue. Et sous la puissance du tonnerre, cinglent les premières notes d’une musique déferlante. Un flûtiste reconnaîtrait ses notes. D’abord Do Reb en croches, et un Mi en blanche. Puis Re en noire, et Do en blanche. Puis ce même rythme, avec une croche deux doubles noires à la fin.

     

    Do Reb Miiiiiiiii Ree Doooooo

    Do Reb Miiiiiiii Re MiRe Dooooooo

     

    Puis, l’entrée des paroles. 

    Sool Sol Fa Fa Sol Si Sol, Fa Fa Sol Si Sol, Sol Fa Fa Sol Si Sol. Des voix sortirent du tréfond des enfers pour chanter cette simple mesure : Mi. Mi. Mi Reb. Reb. Reb.

     

    Dans tes yeux de bravoure

    Tu as embrasé la foudre

    Ta lumière revient au jour

    (Et transcende le temps)

    Dans ce monde mutilé, certains rêves se sont brisés, appelons l'éternité

    (Le sourire de Thanos)

    Ton aberration dans son abjection

    Que souhaite-tu donc de ce monde

    Pleins de tentations

     

    Un désir profond

    Touche bientôt le fond

    Y aura-t-il un lendemain

    Dans ce monde qui prend fin ?

     

    Je me souviens simplement

    Quand j'étais enfant

    D'une magie qui pouvait

    Transcender le temps

    Je briserais ces ténèbres

    En un instant pour retrouver

    Cette Terre si éclatante

    Dans mes deux mains qui sont lourdement armées

    D’une hache sans âge

    Mjolnir y est entrainé

    Mon tonnerre se repose

    Ma vengeance se dépose

    Elle se réveille

    Aux prémices d’une guerre sans pareils

     

    Un beau soir dans ce noir

    Tu voudras plus de pouvoirs

    Protéger des êtres chers

    (De ces envies meurtrières)

    Dans cette nuit à minuit

    La foudre a battu la tromperie

    Mon cœur ne veut plus en rire

    (Mais juste le détruire)

    Je dois avancer ne pas me cacher

    Même si leurs âmes sont usées

    Je ne peux les enterrer

    Je voudrais un sort un peu de confort

    Qui me permettrait d'affronter

    Ce chagrin finement créé !

     

    Tu es un fou souvenir

    Qui me fait tenir

    Je suis un simple lendemain

    Qui ne dort pas

    J'avancerais pas à pas

    Pour ce châtiment

    La vie recommencera

    J’en fais serment

     

    Dans mes deux mains

    Qui sont brutalement armées

    De puissants éclairs se sont formés

    De vies volées

    Notre espoir nous attendent

    Son voeu grimpe lentement

    Mon cœur troublé atteint maintenant

    Ce châtiment

     

    Lorsque je croyais en ces mystères

    Des histoires d'hier

    Illuminés par ce soleil

    Empoisonné au réveil

     

    Quand je croyais encore

    Aux contes de fées

    Qui me disait que tout serait exaucé

    J'y croyais tellement...

    (Avengers rassemblement)

     

    Sauvagement elle a mûri

    Dans le silence cette magie

    Apparu il y a bien longtemps

    Elle perdait de lutter contre

    Cette violence qu'elle repose

    Dans tes mains me disait-on

    Dans ce monde où les rêves

    Sont en extinction

    Un rêve sans fin est déjà

    En préparation

    Et j'avance vers toi

    Ces sentiments en moi

    Je te fais subir

    Ce châtiment venu des cieux !

    Mais Thanos disparu. Dans un claquement de doigts. Un claquement de doigts destructeur. 

    Qu’est-ce que tu as fais ?!” 

    S’exclame le Dieu. Mais c’est déjà trop tard. Magia perd son essence et disparaît, comme sa race avant elle. 

    Bucky Barns disparaît. Rogers est dans l'incompréhension totale. 

    Le roi du Wakanda tente de relever Okoye, ce n’est pas un lieu pour mourir. Mais il succombe à son tour. 

    Le SweetBunny regarde son ami disparaître. Dans des “non” à la fois implorants et  désespérés. 

    Vision est mort. Sa compagne disparaît à son tour, le regard tourné vers le ciel. 

    Sam Wilson mord la poussière également. C’est le cas de le dire. 


    votre commentaire
  • « Long ago, two races ruled over Earth: HUMANS and MONSTERS.
    One day, war broke out between the two races.
    After a long battle, the humans were victorious.
    They sealed the monsters underground with a magic spell.
    Many years later...
    MT. Ebott
    201X.
    Legends say that those who climb the mountain never return. »

    1033. L'humanité en plein Moyen-Âge. Et deux races régnaient en maîtres suprêmes de la Terre : les Humains et les Monstres.


    Ils étaient trop nombreux. Trop différents. Trop dangereux. Ils étaient avec leurs enfants. Avec leur faiblesse. Avec leur âme. Âme qu'ils pourraient absorber. Et devenir des Dieux. Ils pourraient tous les exterminer. Les Monstres. Ils en avaient si peur. Ils devaient disparaître. Les humains. Contre les Monstres. Les humanistes contre les monstres. Le sort leur serait favorable. Les Dieux seraient avec eux. Les humains seraient triomphants de cette menace sans précédent. Il était tant de mettre fin à cette tyrannie.

    Les humains du monde entier se sont rassemblés. Ils étaient si nombreux, comparé aux Monstres. Ca a commencé par une simple interdiction. Les enfants Monstres ne pouvaient plus aller dans les lieux où des humains se regroupaient. Ils se regroupèrent toute les nations pour chasser leurs envahisseurs.

    Le roi Humain a dressé son épée face au roi ennemi. Asgore
    Le roi Monstre a dressé son trident face au roi ennemi. Alard.

    Deux rois. Deux guerriers. Deux maris. Deux “A”. Asgore refusa que son peuple sombre. Il clama leur droit d’exister. Pour lui, et pour tout les autres Monstres, ce n’étaient pas les Monstres, les monstres. C’était les Humains. Ils trouvaient la logique humaine stupide. Le terme “humain” représentant la compassion et l’aide de son prochain, le terme “monstre” représentant la bestalité et la peur. Les Monstres étaient les humains et les Humains les monstres. C’était à ne rien y comprendre.

    Alors, les Monstres se sont dressés face à leurs ennemis. Et ils ont fait face bravement. Laissant exploser leur puissance magique, plus volatile et puissante que celle des humains.
    Tous se battaient bravement. Et avec rage. Asgore et Toriel, le roi et la reine, usaient de leurs flammes destructrices pour permettre aux jeunes de cacher les enfants. Humains défendaient leurs territoires de villages pour protéger leurs propres enfants et leurs femmes. Lorsque Odin vint.
    Odin. Roi d’Asgard. Il avança vers les deux chefs des deux races. Et clama que cette guerre avait assez duré. Asgore, non d’accord avec cette directive clama l’innocence de son peuple, qui n’avait fait que se défendre.

    Alard lança un regard provocateur à Asgore. Il se dressa de toute sa hauteur face au roi des Monstres et dit d’une voix solennelle : “Asgore. Ton peuple et toi êtes des monstres. Des bêtes qui n'hésiterais pas une seule seconde à nous voler nos âmes, nos enfants, nos femmes. Et tu proclames ton peuple de marauds innocent ?”

    Asgore, fou de rage, leva un poing ardent et menaçant en direction de son ennemi. Il ne dit rien. Car il n’avait rien à dire. Son peuple était innocent. Son peuple était bon. C’était les humains, les marauds.

    Sa reine prit sa main et la porta à son armure. “Asgore, il suffit de tout cela. Nous ne faisons nullement le poids face à tant de puissance.” Elle dressa son regard rougeâtre vers les deux rois alliés. Odin Borson, roi guerrier des Asgardiens. Race surpuissante. Toriel regarda cet homme avec une peur palpable. Presque de la supplication. ”Mon peuple a assez souffert” se disait la reine. Mais le roi borgne ne la regardait même pas. Le regard de la reine balaya la masse humano-asgardienne du regard. Elle reconnut les deux fils de Odin : Thor et Loki Odinson. Elle porta une main à son ventre et serra un peu plus la main de son époux.

    “Asgore. Je veux des enfants.. Moi aussi.. Que tout ceci cesse.” Murmura la reine au creux de l’oreille de son roi. Asgore ouvrit la bouche pour parler. Mais ne dit rien. Lui aussi, pendait à sa descendance. Et il était hors de question que son fils grandisse sous l'oppression humaine. Il serra sa femme contre lui et abattit son trident contre le sol dans un fracas de tonnerre. Répandant autour du roi en colère des myriades d’étincelles ardentes.

    “Monstres ! Sommes nous ici pour nous prosterner devant une race de tyrans ? Ou pour assouvir notre soif de liberté ?!” Clama le Monstre d’un rugissement royal.

    La reine, à contre coeur, fit danser autour de ses propres bras des flammes comme dans dans la Carole.

    Humains, Asgardiens et Monstres se battèrent donc.

    La reine pria en silence, pour son peuple, pour son mari.. Et pour les deux très jeunes hommes qui se battaient contre une horde de squelettes enragés. Mais les deux enfants royaux ne parurent pas avoir peur un seul instant des amas osseux projetés vers eux. Thor s'abattit contre le torrent squelettique, et d’un seul mouvement en abatti une trentaine. Les squelettes étaient des Monstres de ruse, mais pas autant que son frère, qui apparaissait et disparaissait comme bon lui semblait.

    L’espèce quasi complète disparu ce soir là. Il n’en restait qu’un. Un petit bonhomme tremblant comme une feuille. La reine décida de lui venir en aide. Elle se plaça juste devant lui. Une main face à elle, dorée de flammes, l’autre protégeant le jeune squelette. “Jeune squelette, quel est ton nom ?” Demanda la reine, sans cesser de regarder devant elle, protégeant le petit tremblant contre elle. Thor était parti se battre contre des chiens de la garde royale, mais son frère restait face à nous, son regard vert perçant rivé sur eux.

    Le petit squelette ne répondit jamais à sa question, car elle fût trop occupée à lui dire de s’enfuir lorsqu’une autre vague ennemi commença à l’attaquer. La reine Toriel, comme le roi Asgore, étaient du “gros gibier”. Ils étaient les deux Monstres majeurs, des immortels d’une puissance dévastatrice. On voyait les flammes dévorantes de son époux à des kilomètres. Toriel, c’était différent. Elle ne voulait pas se battre. Elle ne voulait que le bien de tous. Mais elle ne pouvait vraisemblablement pas l’avoir. Cette paix, tant désirée. Pas de Happy Ending pour les Monstres, tel était leur avenir.

    La reine avait pourtant essayé, de se montrer neutre. Elle avait essayé de protéger les Monstres et le clan Humains/Asgardiens de la mort ou de blessures graves. Mais rien n’y fit. Elle fut bientôt obligée de se battre pour sauver sa propre vie, et vit s’effondrer sous ses yeux l’assemblement de squelettes au grand complet.

    Les flammes de la belle dame ne pouvait rien contre cette puissance là. Le bonté de la belle dame ne pouvait rien contre cette peur là. La puissance des Asgardiens et la peur des humains pouvaient décimer à eux seuls la race des Monstres entière et pas seulement les 3 millions de squelettes.

    Les autres Monstres furent retranchés dans les hauteurs du Mont Ebott au bout de plusieurs longs et laborieux jours. De nombreux Maxichiens, les gardes les plus forts et devant les autres pour protéger les plus faibles et essayer d’avancer face à eux, tombèrent en poussière avec honneur. Où ils furent emprisonnés. Le bilan des victimes humaines était peu impressionnant. Celui des Monstre, lui, cependant, était lourd. Même dramatique. Un tiers de leur populace complète avait trouvé la mort. Tombés en poussière.

    Asriel, le fils royal des Monstres naquit pas moins d’un siècle plus tard, aux alentours de 1936.

    Chara, le premier humain, fit son grand saut en 1943.

    L’unique squelette survivant disparu de la circulation. Laissant derrière son sillage deux jeunes squelettes dignes de Laurel et Hardy n’ayant pas connu la guerre, ni le premier humain qui tomba au creux de la montagne maudite. Ils étaient apparus comme ça. Sans la moindre explication. Ils ont été acceptés, et sont restés.

    Odin retira à l’humanité le Kyubey. La barrière restait toujours opérationnelle. Mais s’ils réunissaient suffisamment de “détermination”, comme ils l’appelaient, elle pourrait être détruite. Mais il faudrait tuer des humains pour ça. 7, exactement. Ça leur prendra du temps. Si ce n’est impossible, d’autant plus qu’ils ne savent pas le moyen de leur liberté.

    Le moyen âge prit fin en 1492.

    L’humanité connu une première grande en 1914.

    La seconde se déclara en 1939.

    Elle se perpétua de 1947 à 1965.

    L’humanité prit cela comme une trahison. Ils chassèrent leurs sauveurs, qui partirent volontier. L’alliance Asgardo-humaine fût rompue. Et les humains oublièrent les Monstres, maintenant cependant leur ancienne légende du Mont Ebott.

    Ils l’apprirent à l’école. “Il ne faut pas aller au Mont Ebott, tout ceux qui le grimpent ne reviennent jamais !” Mais aucune trace de l’affrontement Monstro-Asgardiano-humain. Et ainsi, l’humain continua sa montée exponentielle. Tout trace du Mont Ebott se perdit avec le temps. Personne ne sait où il est. Ni ce qu’il cache.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique