Bonjour, petit être. Tu dors au creux de mes mains. Tu n’es qu’un dessin, des mots couchés sur du papier ou un clavier, mais c’est comme si je ne pouvais me passer de toi. Tu es ce que tu es. J’aime ce que tu es. J’aime ce que tu n’es pas. J’aime tout de toi, toi ma fière création. Toi qui a tant souffert. Toi qui souffre encore tant, même une fois ton histoire close. 

Ô toi ma chère création. Ô vous mes créations. Mes si belles créations. Comme je voudrais prendre soin de vous, vous chérir tant dans vos histoires que dans mon propre coeur. Or, plus j’aime un personnage, plus je le fais souffrir. Serais-ce un lapsus révélateur ? 


Ô toi Alan. Ô toi Florent. Ô toi ma Mélodie. Ô Annie. Ô vous mes créations. Mes si belles créations. Je pense que vous êtes tout ce que j’ai fais de plus beau dans ma vie. Même si votre vie est triste. Voir une immense blague. Je m’en excuse. J’aimerai vous rendre heureux. Vous donner ce “happy ending” que vous méritez tant. Que je rêve parfois la nuit de vous offrir. Voir sur vos lèvres un sourire heureux. Si heureux que ces années de malheur cicatriseront comme par magie. 

Mais votre destruction est ce qui vous rend si beaux. Ce qui vous a construit. Ce qui m’a construite. 

Je vous érigerais vers un idéal, je vous érigerai jusqu’à ce que vous vous érigiez tous seuls. Jusqu’à ce que vous soyez tous vivants. Que vous vous dirigiez tous seuls loin de moi. Vers le bonheur. (Sauf que ça n’arrivera pas. Vous resterez toujours avec moi. Malheureux. Torturés. Je suis désolée, je suis tellement désolée)